Des témoignages :
Ce que je cherche et ce que j'ai trouvé dans Adaptation Radicale, mes expériences de l'adaptation à mon niveau ou celui de ma famille ou de ma communauté : partageons pour avancer ensemble, pour "Concevoir et développer ensemble des réponses face aux processus d'effondrements"
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Antony
Antony
Mon témoignage
Et là, on parle pas de quelques vitamines ou d’un kit de premier secours acheté en promo. Non, il faut être prêt à affronter un monde sans hôpitaux, sans médecins, et sans pharmacies. C’est là que la vrai radicalité commence : se préparer physiquement et s’équiper intelligemment.
Déjà, oublie les antibiotiques traditionnels : en cas de pénurie, l’argent colloïdal, c’est ton meilleur allié. C’est un anti-infectieux naturel qu’on peut fabriquer soi-même avec les bons outils.
Une fois que tu sais le faire, t’es autonome pour la grande majorité des infections (même staphylo doré), t’as plus besoin de courir après des pilules qu’on trouvera plus de toute façon.
Moi, j’ai déjà tout ça depuis des années et j’en fabrique régulièrement.
Ensuite, l’eau, c’est crucial. L'eau en bouteille, ça va pas durer, et boire n’importe quelle eau, c’est le risque de choper des trucs graves.
Ceux qui pensent filtrer l'eau de pluie avec des tissus font une erreur. Mon expérience au Kosovo m'a montré que c'est de la daube et un coup à perdre ses potes. Du coup, les purificateurs à gravité de type Berkey sont indispensables.
Pas besoin d’électricité, ils filtrent tout, et c’est ce qu’il te faut pour boire en sécurité quand tout sera contaminé ou inaccessible. J’en ai un pour la maison et un plus petit pour être mobile, parce que l’eau potable, c’est la base.
Maintenant, on parle souvent de nourriture et d’abris, mais on oublie trop souvent de se préparer à rester mobile. Parce qu’en vrai, si t’as pas tes jambes en état, tu restes coincé et vulnérable. C’est là que les vêtements adaptés, des chaussures de qualité, et les genouillères entrent en jeu. Des vêtements chauds, c’est la base pour éviter les hypothermies en extérieur, mais les chaussures robustes, c’est ce qui te permet de marcher longtemps, de grimper, de bouger sans te blesser.
Et les genouillères, c’est clairement un équipement sous-estimé. On pense souvent aux protections de base comme les gants, mais si tu dois faire des kilomètres à pied, traverser des terrains difficiles ou même bosser en position accroupie (parce que cultiver, ramasser du bois ou faire du bricolage, ça met à mal les genoux), il te faut du soutien. Perso, j’ai plusieurs types de genouillères en stock : des modèles légers pour la marche, des plus rembourrées pour le travail au sol, et même des renforcées en cas de pépin grave.
Si tes genoux lâchent, c’est fini, tu peux plus te déplacer, et là, t’es mal.
En étant bien équipé avec des genouillères, des trucs qu'on trouve du genre ici ou deca, tu gardes ta mobilité, tu préviens les blessures, et surtout, tu restes opérationnel, quoi qu’il arrive.
En cas de galère, être capable de marcher longtemps et sans douleur, c’est un avantage énorme.
Donc ouais, on peut se préparer de mille façons, mais si tu prends pas soin de ta santé et de ta mobilité, tout le reste servira à rien. Préparer son corps, c’est se donner les moyens de rester libre et de survivre dans un monde en effondrement.
La santé est la clé
Quand l’effondrement arrivera (on sait tous que ça va arriver), c’est pas juste une question d’avoir des réserves de nourriture ou de savoir allumer un feu. La vraie clé pour tenir le coup, c’est de rester en bonne santé.Et là, on parle pas de quelques vitamines ou d’un kit de premier secours acheté en promo. Non, il faut être prêt à affronter un monde sans hôpitaux, sans médecins, et sans pharmacies. C’est là que la vrai radicalité commence : se préparer physiquement et s’équiper intelligemment.
Déjà, oublie les antibiotiques traditionnels : en cas de pénurie, l’argent colloïdal, c’est ton meilleur allié. C’est un anti-infectieux naturel qu’on peut fabriquer soi-même avec les bons outils.
Une fois que tu sais le faire, t’es autonome pour la grande majorité des infections (même staphylo doré), t’as plus besoin de courir après des pilules qu’on trouvera plus de toute façon.
Moi, j’ai déjà tout ça depuis des années et j’en fabrique régulièrement.
Ensuite, l’eau, c’est crucial. L'eau en bouteille, ça va pas durer, et boire n’importe quelle eau, c’est le risque de choper des trucs graves.
Ceux qui pensent filtrer l'eau de pluie avec des tissus font une erreur. Mon expérience au Kosovo m'a montré que c'est de la daube et un coup à perdre ses potes. Du coup, les purificateurs à gravité de type Berkey sont indispensables.
Pas besoin d’électricité, ils filtrent tout, et c’est ce qu’il te faut pour boire en sécurité quand tout sera contaminé ou inaccessible. J’en ai un pour la maison et un plus petit pour être mobile, parce que l’eau potable, c’est la base.
Maintenant, on parle souvent de nourriture et d’abris, mais on oublie trop souvent de se préparer à rester mobile. Parce qu’en vrai, si t’as pas tes jambes en état, tu restes coincé et vulnérable. C’est là que les vêtements adaptés, des chaussures de qualité, et les genouillères entrent en jeu. Des vêtements chauds, c’est la base pour éviter les hypothermies en extérieur, mais les chaussures robustes, c’est ce qui te permet de marcher longtemps, de grimper, de bouger sans te blesser.
Et les genouillères, c’est clairement un équipement sous-estimé. On pense souvent aux protections de base comme les gants, mais si tu dois faire des kilomètres à pied, traverser des terrains difficiles ou même bosser en position accroupie (parce que cultiver, ramasser du bois ou faire du bricolage, ça met à mal les genoux), il te faut du soutien. Perso, j’ai plusieurs types de genouillères en stock : des modèles légers pour la marche, des plus rembourrées pour le travail au sol, et même des renforcées en cas de pépin grave.
Si tes genoux lâchent, c’est fini, tu peux plus te déplacer, et là, t’es mal.
En étant bien équipé avec des genouillères, des trucs qu'on trouve du genre ici ou deca, tu gardes ta mobilité, tu préviens les blessures, et surtout, tu restes opérationnel, quoi qu’il arrive.
En cas de galère, être capable de marcher longtemps et sans douleur, c’est un avantage énorme.
Donc ouais, on peut se préparer de mille façons, mais si tu prends pas soin de ta santé et de ta mobilité, tout le reste servira à rien. Préparer son corps, c’est se donner les moyens de rester libre et de survivre dans un monde en effondrement.
Ville
St Alban
Pays
France
Clémence
Clémence
Mon témoignage
“Dans quarante ans, on est tous foutus”; “On arrive en haut de la courbe de croissance. Si ça continue comme ça, c’est impossible de s’en sortir”; « Avec deux degrés de plus, c’est des inondations, des tempêtes, des réfugiés climatiques et des crises politiques sans précédent.” Nous sommes attablés au restaurant universitaire, avec mon groupe d’amis de la faculté et les phrases fusent au fil de la discussion. Ces mots, je les entends de plus en plus dans les discussions entre potes, en repas de famille, au café.
Elles paraissent anodines et, pourtant, leur accumulation provoque un sentiment grandissant: l’éco-anxiété, ou solastalgie.
Qualifiée de sentiment de détresse face au dérèglement des écosystèmes, cette éco-anxiété se manifeste par des insomnies, un sentiment de tristesse et de colère perpétuels, et crée des “climato-déprimés”. Autour de moi, il y a des fans de Jancovici et de ses graphiques déprimants, des anti-nucléaires, des personnes qui prévoient déjà leur vie dans un écovillage ou une ZAD (zone à défendre). Le constat perpétuel apporté par les différents rapports écologiques apporte une vision du futur bien sombre.
Un peu plus tard, pendant que je marche sous la pluie, des gouttes dégoulinant sur mon ciré, je lève les yeux et observe le grand panorama vert que le bocage normand offre à chacun de ses habitants. La campagne, pour un Parisien, c’est plein de clichés: il n’y a que des filles ou des fils d’agriculteurs, pas de transports, et c’est très bien pour un week-end ou une petite semaine seulement. Pour moi, y avoir grandi me permet de faire face aux constats écologistes alarmants, aux discussions déprimantes avec des amis militants, et m’a donné toutes les clés pour anticiper les modes de vie alternatifs, qui deviendront essentiels dans les années à venir.
Avant de partir pour les études et la faculté, c’est en Normandie que j’ai eu la chance de grandir. Mes journées étaient rythmées par la gestion des chevaux de la maison, par les horaires aléatoires des bus, et par les animaux en tout genre. Ainsi, s’il paraît aujourd’hui difficile de se protéger psychologiquement de ces différents constats écologistes, j’ai réussi à retirer du positif dans tous les bilans apportés par mon entourage. Tout d’abord, des solutions existent: les écovillages fleurissent un peu partout en France, proposant une autosuffisance, un modèle économique alternatif et une vie communautaire très active.
Cette vie se rapproche de ce que j’ai appris naturellement en grandissant en pleine campagne: manger les aliments cultivés soi-même, savoir vivre en hameau ou tisser des liens avec les habitants proches. Alors qu’en ville, il est compliqué de dire simplement bonjour à ses voisins, la vie en campagne est faite d’entraide, de partage, de mutualisation de boîtes d’œufs et de bouteilles de lait, de nuits passées à plusieurs près du vétérinaire venu assister un vêlage. C’est pouvoir se réveiller le matin dans un silence total, loin des klaxons de la ville.
Petite, le matin, je marchais dans les cailloux et la rosée pour aller prendre mon bus. Le soir, on rentrait entre enfants des trois ou quatre familles du hameau pour aller partager un goûter collectif, puis retourner chez soi aux alentours de 19 heures. Nous n’étions jamais seuls, nous partagions des travaux – comme la décoration de notre abribus en Marsupilami – et cette proximité acquise durant toute notre enfance nous a toutes et tous marqués.
Mes amis prévoient leur futur face à l’effondrement
Mon enfance est un véritable remède face au constat alarmant de mes amis. Je me sens déjà prête, habituée au quotidien de la vie en autonomie, presque en autosuffisance. Même si le supermarché n’est jamais très loin : la voiture reste nécessaire à un habitant de campagne, preuve que les solutions pour une autonomie complète ne sont pas encore totalement trouvées.
Mes amis prévoient déjà leur futur face à l’effondrement : Théo pense aller vivre en écovillage ou en ZAD d’ici vingt à trente ans, après des études et un métier lui permettant d’économiser assez pour y vivre plusieurs années. François se renseigne sur les formations d’horticulture et de gestion de jardin, lui qui a toujours grandi en milieu urbain. Et moi? Le journalisme est un métier facilement compatible avec la vie en communauté et une aide manuelle : savoir se renseigner sur la source de ses informations, pouvoir préparer des supports pédagogiques pour les habitants à venir, apporter à chacun l’actualité dans un monde où l’information continue ne sera peut-être plus possible. En attendant tout ça, vivre à Paris est une expérience hors du commun, et mes acquis ruraux ne sont jamais loin pour rester détachée de toute l’agitation urbaine.
Consciente de tous les enjeux environnementaux qui se jouent actuellement, maîtrisant les graphiques et les rapports sortant quotidiennement, mon enfance à la campagne est un véritable rempart contre la déprime écologique, un antidote apportant une réelle positivité. Contrairement à des amis urbains réellement paniqués de ne pas être utiles le jour J, je garde dans un coin de ma tête toutes mes connaissances. Cela me permet de rester constamment fixée sur mes objectifs de vie… et d’être consciente des changements climatiques des années à venir.
Sensible à l’écologie, Nicolas a lui aussi décidé de changer ses habitudes de consommation. Il raconte comment il est passé de végétarien à “détritivore”.
LA ZEP
Le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié six rapports d’évaluation depuis 1990, dont le dernier, révélé en août 2021, est des plus alarmants. Parallèlement, le nombre de consultations psychologiques liées à l’éco-anxiété a augmenté. 85 % des Français, en 2018, se déclaraient inquiets face aux conséquences du dérèglement climatique.
Savoir déconnecter de ce genre d’informations, revenir à la terre et à la nature comme on peut le faire hors des villes, permet de rester presque imperméable aux effets que peuvent avoir ces articles sur notre joie de vivre. Les modes de vie alternatifs s’imposeront à nous quand il le faudra. Pour le moment, il faut aussi savoir se protéger des constats alarmants, même si cela n’empêche personne de s’interroger sur sa capacité à savoir cultiver des pommes de terre le moment venu.
- - -
Ce billet provient des ateliers d’écriture menés par la ZEP (la Zone d’Expression Prioritaire), un dispositif média d’accompagnement à l’expression des jeunes de 15 à 25 ans qui témoignent de leur quotidien comme de toute l’actualité qui les concernent.
Elles paraissent anodines et, pourtant, leur accumulation provoque un sentiment grandissant: l’éco-anxiété, ou solastalgie.
Qualifiée de sentiment de détresse face au dérèglement des écosystèmes, cette éco-anxiété se manifeste par des insomnies, un sentiment de tristesse et de colère perpétuels, et crée des “climato-déprimés”. Autour de moi, il y a des fans de Jancovici et de ses graphiques déprimants, des anti-nucléaires, des personnes qui prévoient déjà leur vie dans un écovillage ou une ZAD (zone à défendre). Le constat perpétuel apporté par les différents rapports écologiques apporte une vision du futur bien sombre.
Un peu plus tard, pendant que je marche sous la pluie, des gouttes dégoulinant sur mon ciré, je lève les yeux et observe le grand panorama vert que le bocage normand offre à chacun de ses habitants. La campagne, pour un Parisien, c’est plein de clichés: il n’y a que des filles ou des fils d’agriculteurs, pas de transports, et c’est très bien pour un week-end ou une petite semaine seulement. Pour moi, y avoir grandi me permet de faire face aux constats écologistes alarmants, aux discussions déprimantes avec des amis militants, et m’a donné toutes les clés pour anticiper les modes de vie alternatifs, qui deviendront essentiels dans les années à venir.
Avant de partir pour les études et la faculté, c’est en Normandie que j’ai eu la chance de grandir. Mes journées étaient rythmées par la gestion des chevaux de la maison, par les horaires aléatoires des bus, et par les animaux en tout genre. Ainsi, s’il paraît aujourd’hui difficile de se protéger psychologiquement de ces différents constats écologistes, j’ai réussi à retirer du positif dans tous les bilans apportés par mon entourage. Tout d’abord, des solutions existent: les écovillages fleurissent un peu partout en France, proposant une autosuffisance, un modèle économique alternatif et une vie communautaire très active.
Cette vie se rapproche de ce que j’ai appris naturellement en grandissant en pleine campagne: manger les aliments cultivés soi-même, savoir vivre en hameau ou tisser des liens avec les habitants proches. Alors qu’en ville, il est compliqué de dire simplement bonjour à ses voisins, la vie en campagne est faite d’entraide, de partage, de mutualisation de boîtes d’œufs et de bouteilles de lait, de nuits passées à plusieurs près du vétérinaire venu assister un vêlage. C’est pouvoir se réveiller le matin dans un silence total, loin des klaxons de la ville.
Petite, le matin, je marchais dans les cailloux et la rosée pour aller prendre mon bus. Le soir, on rentrait entre enfants des trois ou quatre familles du hameau pour aller partager un goûter collectif, puis retourner chez soi aux alentours de 19 heures. Nous n’étions jamais seuls, nous partagions des travaux – comme la décoration de notre abribus en Marsupilami – et cette proximité acquise durant toute notre enfance nous a toutes et tous marqués.
Mes amis prévoient leur futur face à l’effondrement
Mon enfance est un véritable remède face au constat alarmant de mes amis. Je me sens déjà prête, habituée au quotidien de la vie en autonomie, presque en autosuffisance. Même si le supermarché n’est jamais très loin : la voiture reste nécessaire à un habitant de campagne, preuve que les solutions pour une autonomie complète ne sont pas encore totalement trouvées.
Mes amis prévoient déjà leur futur face à l’effondrement : Théo pense aller vivre en écovillage ou en ZAD d’ici vingt à trente ans, après des études et un métier lui permettant d’économiser assez pour y vivre plusieurs années. François se renseigne sur les formations d’horticulture et de gestion de jardin, lui qui a toujours grandi en milieu urbain. Et moi? Le journalisme est un métier facilement compatible avec la vie en communauté et une aide manuelle : savoir se renseigner sur la source de ses informations, pouvoir préparer des supports pédagogiques pour les habitants à venir, apporter à chacun l’actualité dans un monde où l’information continue ne sera peut-être plus possible. En attendant tout ça, vivre à Paris est une expérience hors du commun, et mes acquis ruraux ne sont jamais loin pour rester détachée de toute l’agitation urbaine.
Consciente de tous les enjeux environnementaux qui se jouent actuellement, maîtrisant les graphiques et les rapports sortant quotidiennement, mon enfance à la campagne est un véritable rempart contre la déprime écologique, un antidote apportant une réelle positivité. Contrairement à des amis urbains réellement paniqués de ne pas être utiles le jour J, je garde dans un coin de ma tête toutes mes connaissances. Cela me permet de rester constamment fixée sur mes objectifs de vie… et d’être consciente des changements climatiques des années à venir.
Sensible à l’écologie, Nicolas a lui aussi décidé de changer ses habitudes de consommation. Il raconte comment il est passé de végétarien à “détritivore”.
LA ZEP
Le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié six rapports d’évaluation depuis 1990, dont le dernier, révélé en août 2021, est des plus alarmants. Parallèlement, le nombre de consultations psychologiques liées à l’éco-anxiété a augmenté. 85 % des Français, en 2018, se déclaraient inquiets face aux conséquences du dérèglement climatique.
Savoir déconnecter de ce genre d’informations, revenir à la terre et à la nature comme on peut le faire hors des villes, permet de rester presque imperméable aux effets que peuvent avoir ces articles sur notre joie de vivre. Les modes de vie alternatifs s’imposeront à nous quand il le faudra. Pour le moment, il faut aussi savoir se protéger des constats alarmants, même si cela n’empêche personne de s’interroger sur sa capacité à savoir cultiver des pommes de terre le moment venu.
- - -
Ce billet provient des ateliers d’écriture menés par la ZEP (la Zone d’Expression Prioritaire), un dispositif média d’accompagnement à l’expression des jeunes de 15 à 25 ans qui témoignent de leur quotidien comme de toute l’actualité qui les concernent.
Jc_Neo
Jc_Neo

Mon témoignage
Radical vous avez dit radical – JC ANNA - L'Archipel du Vivant
Attention au vrai sens des mots pour sortir de la novlangue ambiante …
Aujourd'hui, plus que jamais, il est essentiel de nous intéresser à l'étymologie et la sémantique pour bien comprendre de quoi nous parlons et nettoyer nos esprits de la pollution intellectuelle induite par les informations politiques et la propagande médiatique. Certains mots aussi nobles, vertueux et puissants que « radicalité », utopie ou démocratie on été malheureusement complètement dévoyés. Ainsi, j'utilise régulièrement l'adjectif « radical » car je suis profondément « radical » et qu'il nous faut prendre aujourd'hui des mesures « radicales ». Mais dans notre société qui aime tant inventer de faux ennemis - dangers, « radical » fait immédiatement penser à radicalisation (islamisme, terrorisme, extrémisme), obscurantisme et englobe même tous les comportements immédiatement qualifiés de déviants pour la simple raison qu’ils sont à la marge de la pensée dominante actuelle .
Personnellement, j'associe « radical » à racine, essence, rupture, révolution, volonté, détermination, combat, mission, philosophie, décision, action, sacrifice.
Athée, yogi et méditant, végan, antispéciste, minimaliste, adepte de la sobriété heureuse, effondriste, catastrophiste éclairé, altermondialiste, anticapitaliste et anarchiste, décroissant, habitant de la terre et citoyen du monde, rebelle et révolutionnaire, je suis hyper « radical » et fier de l'être !
J'ai décidé début 2019 d'abandonner toutes mes autres activités pour mettre tout mon temps, toute mon énergie, toute ma créativité, tout mon enthousiasme et toute mon audace au service de cette mission aussi folle que noble : Sauver la vie sur Terre !
Depuis le mois d'avril 2019 et lancement de la plateforme web « Effondrement et Renaissance » toutes mes activités sont dédiées à la sensibilisation-information pour permettre au plus grand nombre de mieux d’appréhender la question de l'effondrement, de comprendre les raisons de notre inertie, de partager les initiatives les plus inspirantes et de susciter l'envie de construire une nouvelle société préservant la vie sur Terre.
Je vous assure, je ne me prends prend absolument pas pour un super-héros. Simplement, j'ai la chance d'avoir la tournure d'esprit me permettant de comprendre et accepter un certain nombre de faits particulièrement anxiogènes et d'en avoir fait la synthèse. Cette chance me confère une grande responsabilité, celle de faire partie des messagers qui informent les autres, leur présentent des clés de compréhension et d'inspiration pour les mobiliser vers un avenir qui nous reste à écrire toutes et tous ensemble !
Que la Force, le Courage, la Joie, l'Intelligence collective, l'Entraide et l'Amour soient avec nous.
Attention au vrai sens des mots pour sortir de la novlangue ambiante …
Aujourd'hui, plus que jamais, il est essentiel de nous intéresser à l'étymologie et la sémantique pour bien comprendre de quoi nous parlons et nettoyer nos esprits de la pollution intellectuelle induite par les informations politiques et la propagande médiatique. Certains mots aussi nobles, vertueux et puissants que « radicalité », utopie ou démocratie on été malheureusement complètement dévoyés. Ainsi, j'utilise régulièrement l'adjectif « radical » car je suis profondément « radical » et qu'il nous faut prendre aujourd'hui des mesures « radicales ». Mais dans notre société qui aime tant inventer de faux ennemis - dangers, « radical » fait immédiatement penser à radicalisation (islamisme, terrorisme, extrémisme), obscurantisme et englobe même tous les comportements immédiatement qualifiés de déviants pour la simple raison qu’ils sont à la marge de la pensée dominante actuelle .
Personnellement, j'associe « radical » à racine, essence, rupture, révolution, volonté, détermination, combat, mission, philosophie, décision, action, sacrifice.
Athée, yogi et méditant, végan, antispéciste, minimaliste, adepte de la sobriété heureuse, effondriste, catastrophiste éclairé, altermondialiste, anticapitaliste et anarchiste, décroissant, habitant de la terre et citoyen du monde, rebelle et révolutionnaire, je suis hyper « radical » et fier de l'être !
J'ai décidé début 2019 d'abandonner toutes mes autres activités pour mettre tout mon temps, toute mon énergie, toute ma créativité, tout mon enthousiasme et toute mon audace au service de cette mission aussi folle que noble : Sauver la vie sur Terre !
Depuis le mois d'avril 2019 et lancement de la plateforme web « Effondrement et Renaissance » toutes mes activités sont dédiées à la sensibilisation-information pour permettre au plus grand nombre de mieux d’appréhender la question de l'effondrement, de comprendre les raisons de notre inertie, de partager les initiatives les plus inspirantes et de susciter l'envie de construire une nouvelle société préservant la vie sur Terre.
Je vous assure, je ne me prends prend absolument pas pour un super-héros. Simplement, j'ai la chance d'avoir la tournure d'esprit me permettant de comprendre et accepter un certain nombre de faits particulièrement anxiogènes et d'en avoir fait la synthèse. Cette chance me confère une grande responsabilité, celle de faire partie des messagers qui informent les autres, leur présentent des clés de compréhension et d'inspiration pour les mobiliser vers un avenir qui nous reste à écrire toutes et tous ensemble !
Que la Force, le Courage, la Joie, l'Intelligence collective, l'Entraide et l'Amour soient avec nous.
XavierVz
XavierVz

Mon témoignage
Bonjour, je vis dans les Vosges, je suis engagé depuis 1990 avec le Mouvement ATD Quart Monde. j'ai à coeur que les plus défavorisés puissent apporter leur expérience et leur savoir pour faire face ensemble aux effondrements en cours et à venir; je fais partie de l'équipe d'organisation d'un forum autour du livre de Jem Bendell le 30 octobre à Grenoble.
Ville
Saint-Dié-des_Vosges
Pays
France
Partager son expérience
MAJ du 29/03/24