Khiral
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On s'organise localement. Tu viens ? On s'y met ensemble ?
On monte des petits groupes qu'on appelle des cellules. Des groupes de 10-20 personnes qui s'organisent pour subvenir à leurs besoins essentiels et qui organisent la solidarité dans le groupe en amont des crises. Ces cellules se côtoient mais sont indépendantes. Elles se connaissent et discutent régulièrement pour organiser les systèmes plus complexes et les solidarités de catastrophe.
Mais il n'existe pas de lien de pouvoir. C'est une organisation horizontale.
Chaque cellule a pour vocation secondaire d'initier d'autres cellules et de faciliter leur autonomie en diffusant les bonnes pratiques, les plans de systèmes, les bricolages. Ça fait gagner beaucoup de temps. Ça permettra aussi de créer des liens entre les cellules et des projets communs. À ces projets on applique la stratégie de queue de lézard : ils ne doivent pas remettre en cause l'autonomie des cellules et doivent pouvoir être perdus sans mise en danger des personnes.
Chaque cellule prépare son plan B en totale autonomie. Pas d'obligation à embarquer les autres cellules en cas d'effondrement brutal car les systèmes ne seront pas dimensionnés pour 2 fois plus de personnes. C'est à chaque cellule de décider ce qu'elle accepte si la situation se présente.
Ensuite, une fois assez nombreux, on initie un plan 0 : On organise sur la ville un système d'autonomie partielle solidaire sur les besoins critiques : eau, alimentation, énergie, sécurité. Ça limitera la casse pour les plus pauvres et ceux qui ne sont pas embarqués dans une cellule. Ça diminuera les violences locales et facilitera la création de cellules de dernières minutes.